Que cherchons-nous vraiment ?

En médecine nous devrions toujours nous poser cette question!

Que cherchons nous vraiment quand nous entrons dans ce métier de soignants ?

Je suppose que chacun d'entre nous a une raison très personnelle mais tous nous avons lu

le serment d’Hippocrate et récité ceci:

... sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux ... et surtout

... J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences...

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission...."

Tous les médecins homéopathes sont garants et vivent ce serment. Personne ne doit en douter et certainement pas les responsables de nos instances nationales.

C'est pourtant ce que vient de faire le CNOM dans son communiqué de juin 2018.

Il remet en question l'appellation "médecin homéopathe" et celui-ci  n'aurait plus le droit de prescrire l'homéopathie en première intention!!!

Une consœur a réagi dans un interview:

"nous intervenons très souvent en dernier recours après échec des autres thérapeutiques…

Et  nous sommes la plupart du temps navrés de ne pas avoir pu intervenir en premier recours ce qui aurait évité au patient bien des errances , prescriptions paramédicales et traitements coûteux et inutiles…"

Et je rajouterai que dans l'état actuel des nombreuses pathologies vues en médecine générale de premier recours, la thérapeutique homéopathique est d'un grand secours.

Et les patients ? n'ont-ils pas leur mot à dire ?

A suivre...